Immobilier : la taxe foncière flambe

La taxe foncière serait-elle devenue la nouvelle bête noire des propriétaires ? Si ces derniers appréhenderont cet impôt différemment en fonction de leur lieu de résidence, une récente étude pointe toutefois du doigt l’envolée spectaculaire enregistrée par la taxe foncière entre 2008 et 2013. Sur cette période, la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) …

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La taxe foncière serait-elle devenue la nouvelle bête noire des propriétaires ? Si ces derniers appréhenderont cet impôt différemment en fonction de leur lieu de résidence, une récente étude pointe toutefois du doigt l’envolée spectaculaire enregistrée par la taxe foncière entre 2008 et 2013. Sur cette période, la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) aurait en effet progressé à l’échelle nationale de près de 21%.

Pourquoi la taxe foncière s’envole ?

Pour l’Observatoire des taxes foncières qui se charge de mesure depuis maintenant 8 ans l’évolution de cet impôt au sein des différentes communes de France, cette hausse extrêmement significative, bien supérieure à celle enregistrée par l’inflation (+5,87%) ou les loyers (+7,05%) sur la même période, est la conséquence de deux progressions bien distinctes : celle des taux d’imposition (+24,49% à l’échelle départementale, +18,42% sur le plan communal) et celle de la valeur locative (+9,65% en moyenne). Cette valeur locative sur laquelle la taxe foncière se base est propre à chaque immeuble et est déterminée selon les caractéristiques et la localisation géographique de ce dernier.

De grandes disparités entre les villes

S’il s’agit là de considérations techniques qui resteront obscures pour bon nombre de contribuables, ceux-ci préfèreront sans doute savoir si la taxe foncière dont ils se sont acquittés durant toutes ces années a progressé outre mesure ou s’est maintenue dans une moyenne somme toute plus acceptable. A ce jeu-là, les propriétaires d’Amiens, du Havre et de Grenoble sont les plus mal lotis, devant se soumettre aux taxes foncières les plus élevées (celles-ci s’établissant respectivement à 55,87%, 54,36% et 54%). Loin du podium bon nombre de grandes villes affiche un niveau de taxe foncière toutefois supérieur à la moyenne nationale (celle-ci s’établissant pour 2013 à 36,76%). C’est notamment le cas de Toulouse (19ème de ce classement avec une taxe foncière de 44,72%) ou encore de Marseille (30ème à 39,83%). Les propriétaires parisiens quant à eux doivent s’acquitter d’une taxe foncière certes relativement mesurée (13,5%) mais qui se révèle tout de même être celle qui aura le plus progressé entre 2008 et 2013 (+232%).

Taxe foncière : une hausse insupportable pour les ménages

Face à une telle situation, les auteurs de l’étude dénoncent « à nouveau le dérapage insupportable de la taxe foncière. Celle-ci pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages, allant jusqu’à représenter plusieurs mois de loyer, de salaire, ou de retraite ».

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