Immobilier : les banques bloquent-elles le marché ?

Les taux d’emprunt sont au plus bas et pourraient même continuer à se rétracter sous l’impulsion de la politique particulièrement accommodante menée par la BCE. Associés à des prix en voie de régularisation, tout semble donc réuni pour inciter les candidats à l’achat à revenir sur le devant de la scène. Et pourtant, si l’on …

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Les taux d’emprunt sont au plus bas et pourraient même continuer à se rétracter sous l’impulsion de la politique particulièrement accommodante menée par la BCE. Associés à des prix en voie de régularisation, tout semble donc réuni pour inciter les candidats à l’achat à revenir sur le devant de la scène. Et pourtant, si l’on en croit le réseau d’agences Orpi, le volume de transactions s’affiche actuellement en très net repli. Une situation qui, pour les français, doit avant tout être imputée à des banques insuffisamment prêteuses.

La baisse des prix ne fait pas tout

Face à un marché immobilier en berne, bon nombre de vendeurs consentent désormais à réviser leurs prétentions à la baisse, notamment au sein de grandes villes (-1,6% à Toulouse, -4% à Marseille ou encore -6% à Lille). Pourtant, cette prise de conscience ne semble pas suffire à relancer des ventes qui accusent depuis le début de l’année un déclin de -10,5%. La faute aux banquiers qui, pour 49% des français, ont une influence capitale sur l’orientation du marché, loin devant le gouvernement (15%).

Les banques accusées de bloquer le marché

En effet, si les taux de crédit immobilier battent actuellement des records d’attractivité, 6 français sur 10 estiment que les conditions d’octroi pratiquées par les banques constituent bel et bien un facteur de blocage du marché. Un avis partagé par certains professionnels de l’immobilier qui, à l’instar de Bernard Cadeau le président d’Orpi, pointent notamment du doigt le niveau conséquent de l’apport personnel exigé par les banques. « Un ménage éligible à un crédit de 200.000 euros il y a deux ans ne le sera peut-être plus aujourd’hui« , note ainsi ce dernier. Reste désormais à savoir si les banques devront faire preuve de plus de souplesse ou si d’éventuelles baisses de taux suffiront à relancer une machine jusque-là grippée.

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