Immobilier : négocier le prix, une stratégie payante

Souvent délicate, elle n’en est pas moins nécessaire : la phase de négociation est un point clé d’une transaction immobilière. Logements surcoté, dégradés, mal desservi par le réseau de transport, avec une mauvaise exposition (etc…) autant de problèmes qui peuvent déboucher sur une négociation et donc sur une baisse du prix de vente.

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Immobilier : négocier le prix sert-il encore à quelque chose ?

Les vendeurs gonflent-ils exagérément le prix initial de leur bien immobilier avant de l’abaisser de façon significative au moment de conclure la transaction ? C’est ce que semble révéler le baromètre Orpi/Explorimmo/Figaro dévoilé au mois d’avril 2017.

Dans cette onzième édition de l’étude, les réseaux d’agences ont entrepris de comparer les prix de mise en vente à ceux réellement pratiqués lors de la signature définitive. Au vu des résultats obtenus, force est de constater que négocier le prix d’un bien immobilier permet aux candidats à l’achat de réaliser de substantielles économies.

Par exemple, si le bien immobilier comporte des défauts tels qu’une faible luminosité naturelle, son prix de vente peut diminuer de 5 à 10 % ou encore, s’il doit être rénové, en fonction de l’ampleur des travaux, l’acheteur peut espérer entre 10 et 20 % de réduction.

L’écart entre prix affiché et prix réel reste significatif

Au cours du premier semestre 2017, le prix du m² médian est de 2 000 €, d’après le site immobilier.notaires.fr. Dans les faits, le prix de mise en vente s’élève en moyenne à 213 352 euros sur l’ensemble du territoire français. Or, le prix moyen auquel un bien est véritablement cédé s’établit pour sa part à 204 482 euros. L’écart entre les deux se porte donc à -4,40 %, enregistrant une relative stabilité par rapport à l’écart observé pendant l’année 2016.

Plus le logement est grand, plus le prix baisse

S’il s’agit là d’une moyenne nationale englobant l’ensemble des transactions recensées par les réseaux d’agences depuis le début de l’année, l’étude note que le pouvoir de négociation des acheteurs fluctue de façon notable en fonction du type de logement concerné. En pratique, plus la surface du bien est grande, plus la décote pourra se révéler importante.

Pour les biens disposant de cinq pièces ou plus, cet écart atteint -4,8 %. Si l’on en croit Explorimmo, «pour une vente prévue à 213 352 euros, le bien ne sera finalement vendu que 204 482 euros, soit 8 870 euros de moins».

Prix de l’immobilier : jusqu’à -11% de décote

Outre les caractéristiques intrinsèques du bien, la différence entre prix de mise en vente et prix final dépend également de sa localisation géographique. Les villes n’étant à ce sujet pas toutes logées à la même enseigne.

Les chiffres, datant d’avril 2017, font donc état d’écarts de l’ordre de -2,20 % à Paris, -2,70 % à Bordeaux, -3,60 % à Marseille, -4,00 % à Lille et Toulouse, -8,4 % à Saint Nazaire,-9,3 % à Boulogne-sur-Mer et même jusqu’à -11 % à Aurillac. Bref, vous l’aurez compris : il faut toujours négocier le prix lors de votre achat immobilier.

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