Le pouvoir d’achat immobilier en chute libre

Une étude Paris Dauphine / Crédit Foncier publiée ce jeudi note qu’en une douzaine d’années le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’est littéralement effondré. Dévoilée ce 11 décembre 2014, l’étude menée par l’Université Paris Dauphine et le Crédit Foncier fait écho à une enquête, relayée en début de semaine par Le Figaro (voir notre lien …

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Une étude Paris Dauphine / Crédit Foncier publiée ce jeudi note qu’en une douzaine d’années le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’est littéralement effondré.

Dévoilée ce 11 décembre 2014, l’étude menée par l’Université Paris Dauphine et le Crédit Foncier fait écho à une enquête, relayée en début de semaine par Le Figaro (voir notre lien en bas de page), faisant état d’une nette réduction du pouvoir d’achat immobilier des ménages depuis 1999. Couvrant la période 1998-2010, l’étude qui nous intéresse aujourd’hui livre un constat similaire, voire plus inquiétant encore.

Le pouvoir d’achat immobilier s’effondre entre 1998 et 2010

En 12 ans, la capacité d’achat des ménages aurait ainsi nettement décliné, accusant le coup face à une véritable envolée des prix immobiliers. Alors que certaines villes ont vu le pouvoir d’achat des ménages se replier considérablement (-39% à Paris par exemple), il convient toutefois de souligner que cette dégradation s’est révélée tributaire des disparités régionales caractérisant le marché immobilier. Si la proportion des ménages pouvant accéder à la propriété s’est ainsi effondrée à Paris (passant entre 1998 et 2010 de 44 à 27%) ou encore à Marseille (passant de 74 à 44%), le reflux s’est en revanche révélé plus mesuré à Reims (de 69 à 62%), Rennes (de 70 à 62%) ou Nancy (de 74 à 66%).

Le fossé générationnel se creuse

L’étude ne s’est pas contentée d’évaluer la perte de pouvoir d’achat entre les différentes villes mais s’est également attachée à déterminer la baisse accusée par les ménages en fonction de leur tranche d’âge. Si les quinquagénaires et dans une moindre mesure les sexagénaires disposent du pouvoir d’achat le plus conséquent, ce n’est en revanche pas le cas des ménages plus jeunes. « En 2010, seulement la moitié en moyenne des 30-35 ans pouvaient acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins dans une capitale régionale et moins d’un sur quatorze (7 %) à Paris », note ainsi le Crédit Foncier dans son communiqué de presse. Quant aux 20-25 ans, prétendre à la propriété leur est parfois devenu impossible. Leur pouvoir d’achat a ainsi chuté de moitié en province et serait « quasiment nul à Paris » (1%).

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