Le prêt immobilier boudé par les ménages français

Après avoir péniblement subi la crise du prêt immobilier au cours de l’année écoulée, les ménages français semblent aujourd’hui prendre quelques peu leurs distances face à ce type de financement. 2008 fut l’année de toutes les crises, qu’elles soient financières, immobilières ou pétrolières. Si elle ne bénéficia pas du même traitement médiatique, celle qui secoua …

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Après avoir péniblement subi la crise du prêt immobilier au cours de l’année écoulée, les ménages français semblent aujourd’hui prendre quelques peu leurs distances face à ce type de financement.

2008 fut l’année de toutes les crises, qu’elles soient financières, immobilières ou pétrolières. Si elle ne bénéficia pas du même traitement médiatique, celle qui secoua le petit monde du prêt n’en fut pas pour autant dénuée d’impact sur les ménages français. Sur l’année 2008, la production du prêt immobilier a ainsi enregistré une régression de l’ordre de 17%. Un recul essentiellement engendré par une progression constante des taux d’emprunt couplée à un durcissement drastique des conditions d’octroi.

La baisse des taux de prêt immobilier, effective depuis le mois de novembre 2008, ainsi que l’engagement pris par les banques de relancer la distribution d’emprunt de 3 à 4%, autorisaient donc un réel espoir en matière de financement immobilier. Motivés par la perspective d’une baisse des prix de l’immobilier plus conséquente et affectés par un pouvoir d’achat en berne, ce sont aujourd’hui les particuliers qui semblent pourtant tourner le dos au prêt immobilier, comme le constate George Pauget, directeur général du Crédit Agricole : « les demandes nouvelles sont en baisse de 50 % par rapport à 2008 ». Affichant quant à elle des demandes de prêt en recul de 40% sur les trois derniers mois, la Société Générale observe une tendance similaire : « dans un contexte d’incertitudes économiques et de remontée du chômage, les particuliers adoptent, comme à chaque crise, une attitude de précaution, en reportant leurs dépenses et en alimentant leur épargne, résume la banque. Dans le cas de l’immobilier, le phénomène se double d’un attentisme sur les prix, les acheteurs différant leurs opérations avec la perspective de les réaliser plus tard à meilleur compte. »

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