Mais où s’arrêteront-ils ? Les taux de prêt immobilier semblent en effet devoir une nouvelle fois s’orienter à la baisse en ce début du mois de mai 2013.
On pensait les voir se diriger, dès la fin du mois de mars, vers une stabilisation progressive, force est de constater que les taux d’emprunt se plaisent encore à enregistrer certains mouvements de repli. Selon le courtier en ligne Meilleurtaux, plus de la moitié des établissements bancaires (58%) auraient ainsi révisé leurs barèmes à la baisse. « Le début de mouvement de remontée des taux constaté en mars n’est plus qu’un lointain souvenir », note le courtier.
Dans le détail, un candidat à l’emprunt peut désormais observer un taux moyen sur 15 ans passant sous la barre des 3 % (à 2,94%) et peut espérer obtenir un prêt immobilier sur 20 ans au taux de 3,28 %. Quant aux emprunts de plus longue durée, ils affichent eux-aussi des taux d’intérêts relativement attractifs s’établissant en moyenne à 3,64 % sur 25 ans et 4,17 % sur 30 ans.
Si les efforts auxquels consentent les banques afin de s’attirer les faveurs de nouveaux clients permet évidemment d’expliquer en partie les baisses constatées en ce début du mois de mai, ils ne sont toutefois pas les seuls à prendre en considération. En effet, Si la BCE vient tout juste d’annoncer avoir abaissé son principal taux directeur à son plus bas niveau historique (permettant ainsi aux banques de se refinancer à moindre coût), l’OAT semble également jouer ici un rôle essentiel. Servant d’indicateur aux taux fixes pratiqués par les banques, l’OAT 10 ans aurait ainsi lui aussi récemment atteint son plus bas historique (1,70 % le 30 avril puis 1,67 % le 2 mai dernier).
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