Paris : les prix de l’immobilier terminent l’année à la hausse

Les prix de l’immobilier parisien ont sensiblement progressé en décembre 2014. Une évolution qui tranche avec la baisse globale des prix observée sur le reste du territoire. Prix de l’immobilier : Paris gagné par la hausse Si l’on en croit le dernier baromètre des prix publié par MeilleursAgents, l’immobilier ancien au sein de la capitale …

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Les prix de l’immobilier parisien ont sensiblement progressé en décembre 2014. Une évolution qui tranche avec la baisse globale des prix observée sur le reste du territoire.

Prix de l’immobilier : Paris gagné par la hausse

Si l’on en croit le dernier baromètre des prix publié par MeilleursAgents, l’immobilier ancien au sein de la capitale se serait quelque peu renchéri en cette fin d’année 2014. En affichant une progression de ses prix de +0,3% en décembre (soit 7863 euros le m²), Paris fait donc une nouvelle fois figure d’exception dans un paysage immobilier français majoritairement orienté à la baisse.

2014 est restée fondamentalement baissière

Alors que certains pourront sans doute s’interroger sur le caractère potentiellement éphémère de cette hausse des prix parisiens (simple sursaut ou véritable tendance de fond ?), les auteurs de l’étude font preuve de prudence et soulignent que cette hausse s’inscrit au sein d’un mouvement baissier de plus grande ampleur. Pour Sébastien de Lafond, Président de MeilleursAgents, la surprise est surtout venue « du dernier trimestre avec une stabilisation des prix à partir d’octobre suivie d’une hausse inattendue en décembre. Notre scénario 2014 prévoyait une baisse comprise entre – 3 % et – 5%. Au final, la baisse est de – 2,8 % à Paris entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014 ».

2015 marchera sur les pas de 2014

Sur le front des perspectives pour 2015, la tendance devrait être à la continuité. Le réseau estime en effet que le marché parisien, à défaut d’un réel bouleversement inattendu, devrait continuer de faire la part belle à la baisse des prix. « Les fondamentaux du marché n’ont pas réellement évolué depuis un an. Les conditions macro-économiques européennes ne montrent aucun signe d’amélioration, le chômage progresse toujours, la croissance n’est pas encore là. (…) Il ne faut donc pas s’attendre à un retour d’un nombre significatif d’acheteurs dans la pierre qui changerait la dynamique engagée depuis mi 2011 », note ainsi Sébastien de Lafond.

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