Prêt immobilier : de moins en moins de ménages endettés

Si l’on en croit une récente étude publiée par l’Insee, près de quatre ménages français sur dix n’auraient aucun crédit immobilier à rembourser. De moins en moins de propriétaires remboursent un crédit Un propriétaire est-il nécessairement endetté ? Si certains pourraient se poser la question tant le recours au prêt immobilier apparaît indissociable de l’achat …

Prêt Immobilier
  1. Accueil
  2. Actualités
  3. Prêt Immobilier
  4. Prêt immobilier : de moins en moins de ménages endettés

Si l’on en croit une récente étude publiée par l’Insee, près de quatre ménages français sur dix n’auraient aucun crédit immobilier à rembourser.

De moins en moins de propriétaires remboursent un crédit

Un propriétaire est-il nécessairement endetté ? Si certains pourraient se poser la question tant le recours au prêt immobilier apparaît indissociable de l’achat d’un logement, ils pourraient être étonnés des résultats dévoilés ce lundi 9 février par l’Insee. Intitulée « Le parc de logements en France au 1er janvier 2014 », cette étude dépeint une France de propriétaires au sein de laquelle l’endettement semble devoir régresser. En effet, si la proportion des propriétaires au sein de la population s’est globalement stabilisée au cours de ces 10 dernières années (oscillant entre 56,6% en 2004 et 57,7% aujourd’hui), ceux-ci sont en revanche de moins en moins nombreux à être engagés dans le remboursement d’un prêt immobilier. Selon l’étude, les résidences principales seraient ainsi occupées à 40,7% par des propriétaires complètement libérés de leurs obligations envers un quelconque établissement prêteur, les autres résidences principales se répartissant entre les locataires (39,3%), les propriétaires remboursant leur emprunt (17%) et les occupants à titre gratuit (3%).

Un manque à gagner pour les banques

Alors qu’elle s’établissait à 27,6% de l’ensemble des ménages en 1984, la part des propriétaires « sans charge de remboursement » n’a donc eu de cesse d’augmenter (31,6% en 1994, 36,2% en 2004, 40,7% en 2014). Une progression que l’on doit en grande partie au vieillissement de la population et qui pourrait bien ne pas être du goût des établissements financiers. Pour les banques un prêt immobilier arrivant à échéance représente en effet la perspective de voir un client les quitter (ou tout au moins réduire considérablement l’apport financier qu’il constitue). S’attirer de nouveaux clients s’avère donc être une priorité pour les établissements qui misent aujourd’hui sur ce formidable produit d’appel que sont les taux bas et ce, peut-être au détriment de leurs marges.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Estimez votre meilleur
taux immobilier

Nos conseillers vous aident à simuler
votre demande de financement

J'ai une question sur
le prêt immobilier