Prêts sur 35 ans : la solution pour les primo-accédants ?

Jusqu’à présent, les primo-accédants, ou nouveaux acheteurs immobiliers, pouvaient compter sur les nombreuses aides facilitant l’accession à la propriété. Mais la nouvelle loi de finances et le recentrage de certains dispositifs tendent à réduire le pouvoir d’achat immobilier de ces ménages. Dans ce contexte, l’allongement de la durée des prêts est-elle la clé au problème ?

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Le rôle des primo-accédants dans le marché de l’immobilier

Les experts sont formels, le recentrage du prêt à taux zéro (PTZ) et la suppression de l’APL Accession pour les ménages les plus modestes pourraient avoir des conséquences négatives sur le pouvoir d’achat immobilier des primo-accédants. En effet, parmi les 61 % de nouveaux acquéreurs en 2015 et 2016, déclarants avoir perçu une aide à l’achat, 42 % ont eu recours à au moins l’un des deux dispositifs. Le prix de l’immobilier dans certains secteurs fragilise également ces nouveaux acheteurs.

Après une année 2017 record, la stabilisation des taux d’intérêt, la baisse de la demande, les prix élevés dans certaines grandes métropoles et la réduction des aides laissent peu de place à l’optimisme pour les années à venir. L’année 2018 voit d’ailleurs déjà les premiers ralentissements du marché.

44 %
En juillet 2017, les primo-accédants, ceux qui achètent pour la première fois leur résidence principale, représentaient 55 % du total des acheteurs immobiliers. En janvier 2018, ils n’étaient plus que 44 %.

Primo-accédants : des prêts sur 25, 30 et même 35 ans pour relancer le marché ?

primo-accedant-pret-longue-dureeEntre mars 2017 et février 2018, le nombre de prêts immobiliers a connu une baisse importante : 5,2 % en 11 mois. Par ailleurs, les néo-acquéreurs contractent aujourd’hui en moyenne, des prêts de 200 000 € sur une durée de 19 ans et 8 mois, contre 196 604 € sur 19 ans et 7 mois début 2017. Des sommes empruntées plus élevées donc, et sur une durée plus importante. Et ce n’est qu’une moyenne. De plus en plus de banques proposent en effet des prêts sur 30 ou même 35 ans.

L’objectif de ces organismes financiers ? Relancer la dynamique en rétablissant le pouvoir d’achat immobilier des acheteurs et notamment des primo-accédants. Cette solution permet en effet de réduire le montant des mensualités en faisant économiser aux ménages quelques 10 000 € environ. Le reste à vivre est donc préservé mais en contrepartie, le nombre des mensualités et donc le montant total du crédit augmentent. Il est toutefois à noter que l’écart de coût des prêts selon leur durée s’est réduit de manière importante. En 2015, un prêt sur 30 ans coûtait généralement un point de plus qu’un prêt contracté sur 25 ans. En 2018, cet écart n’est plus que de 0,15 %.

Il est désormais possible d’emprunter sur 30 ans avec un taux d’intérêt de 1,78 % et sur 35 ans avec un taux de 2,55 %. Ces nouveaux crédits ne seront bientôt plus une exclusivité puisqu’environ un prêt contracté sur deux l’est pour une durée supérieure à 25 ans, contre 15 % il y a 4 ans.

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