Retour de l’inflation en 2021 : quel impact sur les crédits et les placements ?

Les prix à la consommation repartent à la hausse. De ce fait, la croissance du PIB devrait progresser cette année et l’inflation s’élever à 1,5 % en moyenne annuelle. Selon les prévisions économiques de la Banque de France, il faudra toutefois attendre le premier trimestre 2022 pour que l’activité retrouve son niveau d’avant Covid. Dans un dossier paru début septembre, le magazine Capital fait l’état des lieux des conséquences de l’inflation sur les placements et les emprunts des ménages.

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Progressions du PIB et de l’inflation en 2021 et 2022

La Banque de France vient de publier ses nouvelles projections macroéconomiques, datées de juin 2021. Globalement, le scénario y est plus optimiste que dans les précédentes prévisions de mars.

publications.banque-france.fr : « L’activité économique commence à se redresser au deuxième trimestre, en dépit de l’existence de difficultés d’approvisionnement dans certains secteurs. Elle connaîtrait surtout un fort rebond aux troisième et quatrième trimestres, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages ».

En effet, en 2021, le PIB devrait progresser de 5 ¾ % en moyenne annuelle, avant de se stabiliser à 4 % en 2022 et à 2 % en 2023. L’inflation, quant à elle, devrait se situer à 1,5 % en moyenne annuelle en 2021 et se maintenir à 1,2 % en 2023. Des projections qui s’expliquent par l’accélération de la campagne de vaccination, des « pertes de productivité associées à la crise sanitaire désormais bien plus limitées », une progression modérée des salaires mais une forte hausse de la consommation des ménages.

Sur ce dernier point, la Banque de France prévoit en effet une plus grande utilisation du surplus d’épargne accumulée pendant les différents confinements et un report des projets d’investissements des ménages et des professionnels.

Pas de hausse des taux des crédits immobiliers avant l’été 2022 ?

Dans son dossier, Capital estime que si les taux d’intérêt à long terme seront modérément impactés par l’inflation, de l’ordre de 0,2 à 0,5 point, les taux courts devraient quant à eux rester stables pour encore plusieurs mois. Les projets immobiliers pourront donc être financés par des taux toujours très avantageux en 2021 et 2022. Plus précisément, la nécessité de « favoriser l’activité commerciale » devrait conduire les banques à maintenir des taux planchers, au moins jusqu’à la fin de l’été 2022. À partir de cette date, les taux ne devraient toutefois pas excéder 1,50 %. Selon le magazine, cela représente un surcoût de 8 000 à 12 000 € pour un prêt de 250 000 €. Ou dit autrement, 2 à 3 m² de surface habitable en moins.

Les rendements des contrats d’assurance-vie devraient, de leur côté, poursuivre leur lente baisse. De 1,10 % en 2020, ils ne devraient rapporter qu’aux alentours d’1 % cette année avant de tomber à 0,8 % en 2022. Étant indexés sur les taux à court terme, les livrets bancaires ne devraient pas être plus prometteurs en 2021. Capital estime leur rendement moyen à 0,10 % contre 0,50 % pour le livret A.

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