Prêt immobilier et taux d’intérêt

D’un côté, il y a donc le taux nominal qui n’est autre que celui proposé par la banque au moment de la négociation d’un prêt. C’est le taux qui définit la pertinence d’une offre plutôt qu’une autre et peut être revu à la baisse avec l’aide d’un courtier. De l’autre, il y a le taux réel. Celui-ci est particulièrement pertinent et plus juste que le taux nominal pour constater l’évolution, car le taux d’intérêt réel prend en considération le taux nominal duquel est déduit le taux d’inflation. Il tient donc compte de l’évolution du coût de la vie.
1,46 %C’est le taux d’intérêt d’emprunt nominal moyen proposé par les banques en mai 2018 (pour rappel, il était de 7,05 % en 1998). Mais en prenant en compte l’inflation, le taux d’intérêt réel est proche de 0 %.
Comment l’inflation influence les taux d’intérêt
Malgré une légère hausse observée en juin, les banques proposent toujours des taux intéressants, ne serait-ce que pour remplir leurs objectifs du nombre de crédits accordés. Une logique relayée par la Banque centrale européenne et appliquée par les banques qui rivalisent de stratégies commerciales pour attirer de nouveaux clients. La situation est donc simple actuellement, les taux d’intérêt sont bas et l’indice des prix à la consommation, qui mesure l’inflation, repart à la hausse. En conséquence de quoi les taux d’intérêt réels sont nuls. Ils pourraient même devenir négatifs si la tendance se poursuit.
Aujourd’hui, contracter un crédit est donc très bon marché mais dans quelques mois, cela pourrait même permettre aux ménages qui souhaitent investir, de créer de la valeur. L’inflation a en effet atteint son niveau le plus haut depuis 2012. Une situation vécue par la plupart des pays européens, que les spécialistes attribuent en premier lieu au coût de l’énergie, en effet, les prix des carburants ou de l’électricité ont progressé de 10 % en un an.
Laisser un commentaire