Qu’est-ce que la « real estech » ?
Construite à partir du terme « real estate » – l’immobilier en anglais – la real estech, qui peut être traduit par l’innovation immobilière, a de beaux jours devant elle. Elle a d’ailleurs donné naissance à la communauté du même nom qui réunit quelque 3 500 collaborateurs à travers 400 start-up. L’association a été co-fondée par l’économiste Robin Rivaton.
L’immobilier, secteur qui pèse le plus lourd dans l’économie française et mondiale a pourtant peiné à prendre ce virage technologique. Alors que les transports, la production d’énergie et l’agriculture s’étaient déjà dotés de nouvelles infrastructures et avaient découvert de nouveaux métiers.
Les nouveaux acteurs du marché de l’immobilier

Toutes ces nouvelles idées permettent au plus grand nombre d’imaginer la vie dans un logement avant même de l’avoir réellement visité. Une manière pour les professionnels d’optimiser les visites et pour les clients, d’acheter ou de louer plus facilement à distance.
Alors que les nouvelles technologies et les réseaux sociaux semblent diriger l’actualité, il est également possible de pré-vendre un bien pour s’assurer de son attractivité à grand renfort de « like » et ainsi fixer le juste prix, de faire de rapides visites destinées à valider un quartier ou l’insonorisation et enfin, de visiter un bien avec son smartphone pour mieux l’imaginer redécoré à son goût.
Real Estech, un label de référence ?
Julien Denormandie, Secrétaire d’Etat et fervent défenseur de l’innovation dans l’immobilier souhaite que le label Real Estech devienne une référence mondiale. Même si le secteur ne représente actuellement que 0,5 % des recettes globales du marché, le ministre souhaite anticiper l’arrivée massive et parfois agressive de nouveaux concurrents étrangers.
Le logement est le premier poste de dépense des ménages. L’immobilier emploie environ 2 millions de personnes réparties à travers une dizaine de métiers. Des chiffres qui confirment les enjeux du marché.
Pour encourager l’innovation française et garantir la compétitivité des acteurs locaux, Julien Denormandie envisage même la réécriture d’une partie du Code de la Construction, jugé trop prescriptif.
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