Le coût de l’assurance emprunteur sous-évalué par les banques ?

Selon le spécialiste du changement d’assurance emprunteur, Securimut, le taux annuel effectif global (TAEG), qui permet de comparer les offres de prêts bancaires, manquerait de fiabilité. La raison ? Une mauvaise estimation des banques en ce qui concerne le poids de l’assurance emprunteur. Explications.

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Le TAEG, l’indicateur de référence pour comparer deux offres de crédit immobilier

Il est d’usage de comparer les taux nominaux des offres de crédits des banques pour se faire une idée du crédit immobilier le plus avantageux. Pourtant, c’est le TAEG (ancien TEG) qui permet la comparaison la plus juste.

Service-public.fr : « [Le TAEG] est le taux qui prend en compte la totalité des frais occasionnés par la souscription d’un prêt, à savoir : intérêts bancaires, frais de dossier (…), frais payés ou dus à des intermédiaires (…), coût de l’assurance emprunteur, frais de garanties (…), frais d’évaluation du bien immobilier (…) ».

Mais selon Securimut, le spécialiste du changement d’assurance de prêt, filiale du groupe Aéma, le TAEG manque malgré tout d’efficacité et donc de fiabilité. Impossible, en effet, pour lui, de prendre en compte la totalité des différences qui distinguent deux offres de prêt, comme le rapporte le magazine Capital. Un point pose particulièrement problème, l’assurance de prêt, dont le poids dans l’ensemble de l’opération est souvent mal évalué.

Exclure l’assurance du TAEG pour mieux la comprendre ?

Difficile pour les ménages d'identifier le coût de l'assurance emprunteur dissimulé par les banques.

Securimut pointe également du doigt les variations de cotisations qui peuvent survenir durant la vie du contrat. Dès lors, assurer son crédit immobilier peut être très onéreux durant les premières années ou au contraire, demeurer identique. Or, en moyenne, les ménages conservent leur bien pendant 8 ans avant d’envisager une revente. Cette durée coïncide avec le délai moyen nécessaire au remboursement anticipé d’un crédit sur 20 ans. Autrement dit, les premières années sont primordiales pour les emprunteurs qui doivent veiller à choisir l’assurance de prêt la plus avantageuse.

À cela s’ajoute une autre problématique. Pour parfaire leurs offres, certaines banques n’hésiteraient pas à mélanger la part obligatoire de l’assurance (garantie décès et invalidité par exemple) et la part facultative (perte d’emploi), quitte à exclure du calcul cette part facultative dans leurs offres. Il en résulte un TAEG trompeur. Securimut estime à 75 % la part d’assurance de prêt qui ne figure pas dans le TAEG contre 50 % auparavant.

Pour que les emprunteurs puissent bénéficier de plus de clarté, Securimut souhaite tout bonnement exclure l’assurance du TAEG et que soit utilisé un indicateur propre à l’assurance emprunteur : le taux annuel effectif d’assurance (TAEA). Les banques communiquent déjà sur le coût de l’assurance au regard du coût total du crédit, mais avec trop de discrétion et sans réelles explications, juge Securimut.

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