Britanniques, toujours les premiers acheteurs étrangers en France
Totalisant 25,9 % des investissements étrangers en France en 2017, les Britanniques demeurent les premiers acquéreurs non-résidents. Pourtant, ce chiffre est en baisse de 19 % par rapport à l’année précédente, tendance portée par l’effet « Brexit ». En volume, les Anglais sont donc les acheteurs les plus importants, mais en valeur ? Le montant des transactions réalisées place les Anglais 15ème du classement avec des achats moyens de l’ordre de 252 219 €, en dessous de la moyenne globale des investissements étrangers non-résidents fixée à 303 000 €.
17 486En 2017, 17 486 ventes ont été réalisées par des acheteurs étrangers non-résidents
Les Britanniques achètent donc beaucoup mais surtout des logements à des prix raisonnables, principalement dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.
Les acheteurs non-résidents les plus dynamiques sont belges
Depuis 2012, les Belges sont les seconds acheteurs étrangers non-résidents en France. Un intérêt pour la pierre qui ne faiblit pas puisque leurs acquisitions étaient en hausse de 21 % en 2017 par rapport à 2016. Il faut dire que la Belgique, voisine privilégiée de la France, profite d’une langue et d’une proximité géographique pour réaliser des investissements jugés sécurisés.

Notons tout de même quelques exceptions puisque les Belges les plus aisés n’hésitent pas à débourser plusieurs millions pour des achats plus conséquents. Dans ces cas-là, leur choix se porte plutôt sur le sud de la France et le bord de mer.
L’immobilier français a la cote
Ne représentant que 0,8 % des transactions en 2017, les Libanais sont en même temps les acheteurs qui n’hésitent pas à débourser le plus : 726 476 € en moyenne en 2017. Dans ce classement, ils sont suivis par les Norvégiens avec 546 609 € et les Chinois, 523 229 €.
Il faut rester à proximité des frontières françaises pour trouver les acheteurs qui cumulent le plus volume et valeur. La Suisse par exemple, avec 8,1 % des ventes et des transactions de 317 531 € en moyenne, l’Allemagne, 7 % pour 338 188 € et l’Italie, 5,5 % pour 305 341 €.
D’une manière générale, les acheteurs étrangers qui s’intéressent à la France s’intéressent à Paris. L’Île-de-France totalise ainsi 8 % du volume des acquisitions étrangères, portées par les Américains et les Italiens. La région Auvergne-Rhône-Alpes concentre 14 % des ventes et le record se situe en région PACA avec 21 % des transactions.
Laisser un commentaire