Paris : la baisse des prix ne suffit pas à relancer le marché

Au cours du mois de février, les prix de l’immobilier parisien se sont établis sous la barre des 8000 euros/m². Un repli qui ne suffit toutefois pas à faire revenir les acheteurs. La baisse des prix se poursuit à Paris Dans leur dernière note de conjoncture, les notaires constataient que le prix moyen d’un logement …

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Au cours du mois de février, les prix de l’immobilier parisien se sont établis sous la barre des 8000 euros/m². Un repli qui ne suffit toutefois pas à faire revenir les acheteurs.

La baisse des prix se poursuit à Paris

Dans leur dernière note de conjoncture, les notaires constataient que le prix moyen d’un logement à Paris venait d’effacer la barre symbolique des 8000 euros le mètre carré. Une correction que vient aujourd’hui confirmer MeilleursAgents. Evoquant une baisse de 0,8% observée sur le seul mois de février, le site fait ainsi état d’un prix du mètre carré avoisinant les 7 826 euros. Dans la capitale, la tendance se révèle donc bel et bien à la baisse et devrait se poursuivre au cours des mois à venir. Si le retournement du marché engagé il y a maintenant plus de deux ans a permis aux prix parisiens de céder près de 600 euros (8440 euros/m² à leur plus haut en 2012), notaires comme professionnels de l’immobilier estiment que les prix devraient poursuivre sur leur lancée pour s’établir, selon Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France, aux alentours de 7500 euros à la fin du premier semestre 2015.

Les ventes ne décollent toujours pas

Associée à des taux de prêt immobilier battant des records d’attractivité, cette correction des prix a donc de quoi satisfaire les candidats à l’achat. Et pourtant, force est de constater que ceux-ci manquent toujours à l’appel. Un paradoxe qui, de l’avis de Sébastien de Lafond, peut en partie s’expliquer par un accès au crédit toujours passablement resserré. Dans un contexte d’incertitude économique, le président de MeilleursAgents estime ainsi que les signes de prudence dont font preuve les banques « ne permettent qu’à un nombre réduit de nouveaux acheteurs d’entrer dans le marché ».

Si l’absence des primo et secundo accédants pèsent donc sur un marché pourtant en voie d’ajustement, il en va de même du côté des investisseurs. Pour Sébastien de Lafond, ceux-ci auraient en effet complètement déserté la capitale, tirant un trait sur une éventuelle plus-value et fuyant « surtout les risques d’encadrement des loyers et d’impayés ».

Les investisseurs étrangers tiennent-ils les clés du marché ?

Néanmoins, la baisse des prix semble être de nature à entretenir l’espoir. Un espoir qui, aux yeux de certains professionnels pourrait venir des investisseurs étrangers. « Notre pays devient de plus en plus abordable pour la clientèle internationale », souligne à ce sujet Laurent Demeure. Comptant actuellement près de 8,3% d’acheteurs étrangers, Paris pourrait ainsi voir ce chiffre grossir à la faveur notamment d’une dévaluation de l’euro face au dollar. A titre de comparaison, Londres affiche un taux d’investisseurs étrangers avoisinant les 42% (et dont la plupart sont français).

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