Une nouvelle prime de risque dans les barèmes des crédits immobiliers

Depuis le début de l’épidémie de Coronavirus en France, le marché de l’immobilier est à l’arrêt. Les banques, les agents immobiliers, les notaires ont dû réduire leur activité et s’adapter au travail à distance. Quant aux ménages, ils sont nombreux à avoir reporté leur projet d’achat malgré une volonté toujours forte. Depuis l’annonce d’un déconfinement le 11 mai prochain, le secteur semble toutefois avoir retrouvé quelques couleurs.

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L’offre et la demande de crédits immobiliers augmentent depuis l’annonce du déconfinement

L’offre et la demande de crédits immobiliers augmentent depuis l’annonce du déconfinementDepuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, le 12 mars dernier, suivie par celle du confinement, le 17 mars, l’offre et la demande immobilière ont chuté. Contraintes de s’adapter à une activité en baisse et à des ressources dispersées, les banques, rares commerces toujours ouverts, ont dans un premier temps privilégié les demandes de crédits déjà en cours avant la crise, ainsi que les dossiers des professionnels et des entreprises.

Or, depuis l’annonce d’Emmanuel Macron, le 20 avril dernier, de la date du déconfinement en France, prévue pour le 11 mai, la reprise semble amorcée. Portées par une meilleure visibilité, les banques sont, en effet, nombreuses à accepter de nouvelles demandes de crédit immobilier de la part des particuliers.

Nouvelle prime de risque : les banques revoient leurs taux à la hausse

Attention toutefois, compte tenu de la conjoncture actuelle et du climat d’incertitude qui demeure, les banques appliquent strictement les recommandations faites par le Haut Conseil de Stabilité Financière en décembre dernier.

RECOMMANDATION N° R-HCSF-2019-1 : « le HCSF recommande aux établissements de crédit (…) que pour leur production de crédits immobiliers, ils fassent preuve de prudence (…) en prenant notamment en considération les critères suivants (…) : le taux d’effort à l’octroi des emprunteurs de crédit immobilier en veillant à ce que dernier n’excède pas 33 % ; la maturité du crédit à l’octroi en veillant à ce qu’elle n’excède pas 25 ans ».

En outre, la baisse de la concurrence leur permet d’accorder des crédits immobiliers sans toutefois rogner durement sur leurs marges pour séduire de nouveaux clients. Ce paramètre conjugué au risques plus grand de prêter de l’argent dans le contexte économique actuel, a conduit la plupart des établissements financiers à remonter les taux en avril. Environ +0,25 % en moyenne.

En raison de l’épidémie de Covid-19, les délais s’allongent

À noter également que les mesures sanitaires obligent les banques à respecter de bonnes pratiques. Par conséquent, les délais de réponse suite à une demande de crédit immobilier peuvent s’allonger. De dix jours en moyenne, le délai imparti peut passer à trois semaines. Un allongement qui s’applique également aux émissions de prêts une fois l’accord obtenu.

Si les spécialistes misent sur une reprise progressive de l’activité du secteur immobilier et un maintien des taux bas, une incertitude demeure. Quid du salaire de référence pris en compte pour le calcul des offres de crédits des salariés au chômage partiel et des travailleurs ayant subi une baisse d’activité ?

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