L’impact du numérique sur le rachat de crédit

Le rachat de crédit en France

La France compte de moins en moins de personnes surendettées. La baisse des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’obtention de prêts immobiliers et de crédits à la consommation y sont pour beaucoup. Ainsi, il y a eu 13 % de dossiers de surendettement en moins, déposés entre 2014 et 2017. Un chiffre encourageant également intimement lié à l’augmentation du nombre de renégociations et de rachats de crédits.

Le rachat de crédit, cette méthode qui consiste à regrouper plusieurs prêts en cours pour réduire le montant des mensualités a en effet la cote auprès des ménages qui souhaitent optimiser leur budget.

Le secteur bancaire en pleine mutation

Les années 2000 ont vu arriver de nouveaux acteurs sur la scène financière. Des agences entièrement numériques telles qu’ING Direct et Monabanq qui ont obligé les banques historiques à revoir leur copie. C’est ainsi que sont nées Boursorama Banque, Hello bank, BforBank ou encore Fortuneo, propriétés respectives de la Société Générale, de BNP Paribas, du Crédit agricole et de Crédit mutuel Arkéa.

Alors que les actions proposées en ligne au début, se limitaient à la seule consultation des comptes et à la programmation de virements, il est désormais possible d’effectuer la plupart des opérations réalisables en agence. Ouverture de compte, demande de prêt immobilier, mais également rachat de crédit. Une simplification qui a engendré des gains de temps, mais également d’argent pour les banques comme pour leurs clients.

Rachat de crédit en ligne : comment faire ?

Les ménages qui souhaitent effectuer une demande de rachat de crédit peuvent désormais l’effectuer sans avoir à se déplacer en agence. Il suffit pour cela de remplir un dossier sur le site de l’organisme qui va procéder au rachat et de transmettre en ligne tous les justificatifs demandés. Selon les banques, le dossier peut ensuite être transmis par courrier ou par e-mail. Grâce à cette dernière solution et avec la généralisation de la signature numérique, les clients n’ont plus besoin de se déplacer, mais peuvent également s’éviter l’impression et les frais d’envoi de documents papiers.

La génération Y, composée d’individus nés entre 1980 et 2000, représente plus de la moitié de la population active mondiale. Cette génération d’hyperconnectés appelés les « Digital Natives », souhaite pourtant maintenir une relation privilégiée avec un conseiller bancaire en agence. Un intérêt pour le contact humain dont devront tenir compte les banques dans les années à venir.