Forte concurrence sur le marché de l’assurance-crédit des professionnels
Euler Hermes, Coface et Atradius. Voici les trois principaux acteurs qui se partagent actuellement 80 % du marché mondial de l’assurance-crédit pour entreprises. Ce marché qui pèse quelques 6 milliards d’euros révèle pourtant une diminution du chiffre d’affaire et ce, malgré une activité en hausse. En cause, la concurrence féroce que se livrent les différents acteurs et qui les oblige à rester toujours plus attractifs.
- Euler Hermes, N°1 de l’assurance-crédit, en France et dans le monde
- Coface, élue meilleure marque d’assurance-crédit France par le magazine Global Brands en 2018
Le n°1 et n°3 du secteur se partagent plus de la moitié des parts du marché. Et ils sont Français.
Une étude publiée il y a quelques jours, révèle notamment que la conjoncture économique particulièrement avantageuse et la baisse du nombre de sinistres a conduit à une baisse du montant des primes. Les assureurs sont donc contraints de se lancer sur des marchés de niche pour se démarquer. Mais les risques sont plus grands.
L’enjeux du numérique
Depuis la crise de 2008-2009, les grands assureurs ont su relever la tête pour atteindre des niveaux de rentabilité actuellement significatifs. 12 % pour Euler Hermes, 10 % pour Atradius et 6 % pour Coface.

Se diversifier pour mieux se démarquer
Les perspectives de croissance de l’assurance-crédit sont bonnes pour 2018 et tous les indicateurs sont au vert. Mais pour rester compétitifs, les assureurs doivent développer de nouveaux produits. C’est notamment le cas du leader, Euler Hermes qui mise par exemple sur la caution et l’assurance-fraude. Des marchés sur lesquels l’assureur est déjà premier, notamment en Allemagne, et sur lesquels il revendique sa réactivité et sa force de frappe qu’il estime bien meilleures que celles des banques.
Conscient des enjeux du numérique, Euler Hermes a également mis en place une « digital agency » destinée à repenser le métier et à développer de nouveaux outils. En outre, l’entreprise investit chaque année près de 3 % de son résultat net dans le digital.
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