Assurance emprunteur : les conséquences méconnues des maux de dos

25 % des Français ont mal au dos. Sans surprise, c’est parmi les jeunes et les cadres qui passent le plus de temps assis devant un ordinateur, que l’on trouve la majorité des douleurs lombaires, des scolioses et autres lumbagos. Si cela n’est pas sans conséquences sur la santé et le moral, les maux de dos peuvent également avoir un impact sur l’assurance emprunteur. Explications.

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Un Français sur quatre a mal au dos

Un Français sur quatre a mal au dosDe plus en plus de Français ont mal au dos, une situation qui ne s’est pas améliorée après deux mois de confinement en raison de l’épidémie de coronavirus, qui a contrait de nombreux actifs à travailler chez eux, parfois avec des outils peu ergonomiques. Reste qu’en général, ce sont les cadres (94 %) et les plus jeunes (89 %) qui sont parmi les premiers touchés par les problèmes de dos. Le travail, mais aussi la sédentarité et la digitalisation de nombreuses activités sont donc responsables de quantité de maux.

Lorsque les douleurs s’intensifient et deviennent chroniques, voire pathologiques, cela peut donner lieu à des visites chez le médecin et à des arrêts de travail. Dans certains cas même, des salariés doivent faire l’objet d’un reclassement, lorsque leur poste exige, par exemple, une station debout prolongée, des mouvements fréquents ou une activité physique intense.

Le mal de dos peut entraîner exclusions de garantie et surprimes

Dans le cadre d’un prêt immobilier, l’emprunteur a pour obligation de déclarer toute pathologie via le questionnaire de santé. Le mal de dos ne fait pas exception, mais il est considéré par les assureurs comme une maladie non-objectivable. À ce titre, l’emprunteur peut ne pas être couvert dans ce cas ou se voir appliquer une surprime. C’est souvent le cas avec les contrats groupes proposés par les banques.

Une maladie non-objectivable se définit comme une maladie qui ne peut pas être mesurée par un médecin, mais qui peut toutefois donner lieu à un arrêt de travail en raison de son importance. On peut également parler de maladie subjective. C’est le cas des maux de dos, des dépressions, de la fatigue chronique, des migraines.

Il est cependant toujours possible de racheter une garantie si elle est exclue ou d’opter pour une garantie supplémentaire, mais cela peut coûter cher. Les assurés concernés ont dès lors tout intérêt à faire jouer la réglementation qui a évolué en leur faveur depuis 2010. La loi Lagarde, puis la loi Hamon et enfin l’amendement Bourquin permettent en effet de changer d’assureur à tout moment dès la première année du contrat, puis chaque année à sa date anniversaire. C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance.

En cas de refus de la part des compagnies d’assurances, la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un risque aggravé de santé), qui fait appliquer le droit à l’oubli, peut être sollicitée.

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