Crédit : les banques cherchent à investir les conditions d’octroi

Pour faire face à la crise sanitaire et économique, les banques ont choisi de soutenir les ménages en essayant d’améliorer les conditions d’octroi des crédits immobiliers. C’est ce qui ressort d’une récente analyse de l’observatoire crédit logement / CSA pour le premier trimestre 2021. L’objectif : encourager la demande, en particulier auprès des ménages modestes, tout en respectant les recommandations du HCSF.

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Plus de la moitié des crédits immobiliers sont contractés pour 20 à 25 ans

Si les taux sont toujours au plus bas en ce début d’année 2021, les banques n’hésitent pas à proposer des crédits longue durée pour tenter de compenser la hausse des prix. L’allongement des durées d’emprunt permet également de respecter le taux d’effort des ménages qui ne doit pas excéder 35 % comme le préconise le HCSF (Haut conseil de stabilité financière). Ainsi, la durée moyenne des prêts accordés s’est allongée de 7 mois depuis décembre 2020. Pour les ménages les plus modestes, cet accroissement est encore plus important avec une hausse de 11 mois sur la même période.

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236 mois, c’est la durée moyenne des crédits immobiliers accordés en mars 2021. Du jamais-vu jusqu’alors.

Paradoxalement, la part de la production des crédits immobiliers sur 25 ans et plus est stable à 0,3 % en mars 2021, soit l’un de ses plus bas niveaux. Mais la majorité des prêts à l’accession sont contractés pour des durées qui se situent entre 20 et 25 ans (54,5 %).

Les banques soutiennent la production de crédit, de même que les primo-accédants

Les primo-accédants ont représenté 67% des emprunteurs en mars.

Grâce à la combinaison des taux bas, des durées élevées et de l’assouplissement des recommandations du HCSF, les banques peuvent faire face à une demande en hausse. Période propice aux achats immobiliers, le printemps 2021 voit également l’émergence de nouvelles envies de la part des ménages : plus d’espace, un jardin ou une terrasse, une pièce dédiée au télétravail. Autre volonté des accédants, s’éloigner des centres-villes des grandes agglomérations et retrouver un peu de verdure. Malgré les tensions, les primo-accédants sont particulièrement dynamiques. Selon les chiffres du courtier Cafpi, ils représentaient d’ailleurs 67 % des emprunteurs en mars.

Un constat qui contraste particulièrement avec les chiffres du mois de mars 2020, période du premier confinement. De nombreux ménages, en particulier les plus jeunes et les plus modestes, avaient été écartés de l’accès au crédit l’an dernier. Les banques avaient en effet souhaité privilégier les prêts aux entreprises, les dossiers déjà en cours d’instruction ainsi que les demandes les plus solides et offrant un maximum de garanties.

2021 semble donc redonner une certaine capacité d’emprunt à l’ensemble des ménages. D’autant plus que, malgré la crise, les banques se livrent une forte concurrence. Leurs objectifs commerciaux pour l’année les incitent à financer les projets immobiliers. Un objectif de relance soutenu par les OAT 10 ans, de nouveau en territoire négatif.

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