Locations touristiques : Paris taxe à tour de bras

En matière de logement, Paris n’entend pas lésiner sur les économies. La mairie envisage en effet d’imposer le règlement d’une taxe de séjour à chaque location touristique. Locations touristiques : un manque à gagner pour la ville de Paris Chaque année, plusieurs centaines de milliers de particuliers (qu’ils soient français ou étrangers) se pressent pour …

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En matière de logement, Paris n’entend pas lésiner sur les économies. La mairie envisage en effet d’imposer le règlement d’une taxe de séjour à chaque location touristique.

Locations touristiques : un manque à gagner pour la ville de Paris

Chaque année, plusieurs centaines de milliers de particuliers (qu’ils soient français ou étrangers) se pressent pour occuper un logement parisien le temps d’un weekend, d’une semaine ou plus. Si certains empruntent le traditionnel parcours de l’hôtellerie, ils sont en revanche de plus en plus nombreux à avoir recours aux sites de locations en ligne. Ceux-ci proposent de loger ces locataires de passage non pas dans des chambres d’hôtel mais dans des appartements privés. Or, si pour la filière hôtelière une telle pratique représente un manque à gagner indéniable, il en va de même pour la Ville de Paris. En effet, si les propriétaires mettant leur bien à disposition doivent normalement demander à leurs locataires le règlement d’une taxe de séjour, dans la pratique bien peu s’en donne la peine. Une situation que n’entend plus accepter la municipalité qui envisage très sérieusement de demander aux sites de réservation de collecter eux-mêmes cette taxe auprès des propriétaires.

Les propriétaires bailleurs n’échapperont plus à la taxe de séjour

Une première étape a d’ailleurs déjà été franchie ce jeudi 1er octobre. A compter d’aujourd’hui, le leader des sites de locations touristiques, AirBnB, collecte ainsi lui-même cette taxe de séjour (d’un montant de 0,83 euros par nuit) avant de la reverser à la mairie. Fort de 50.000 logements parisiens proposés à la location, AirBnB devrait ainsi renflouer les caisses de la capitale de quelques 5 millions d’euros chaque année. Ne souhaitant pas s’arrêter en si bon chemin, le Conseil de Paris vient d’approuver une disposition pour qu’Anne Hidalgo « engage avec les autres intermédiaires de locations touristiques saisonnières des discussions afin d’obtenir également de leur part la récupération de la taxe de séjour ».

Si cette taxe de séjour ne concerne que les propriétaires mettant leur bien en location plus de 4 mois par an, Paris semble toutefois avoir trouvé là une source de financement non négligeable. Une initiative qui devrait donc rapidement faire des émules parmi les autres villes françaises.

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