Prêt à taux zéro : pas de prolongation prévue dans les zones rurales après 2019

Dans les communes françaises où l’offre de logements est jugée suffisante au regard de la demande, le prêt à taux zéro (PTZ) devrait prendre fin en décembre 2019. Une situation que déplore la Fédération française du bâtiment qui souhaite son prolongement, en faveur de la rénovation énergétique et de l’emploi dans le secteur. Pour l’exécutif, aucun changement n’est prévu pour le moment. Un dispositif semblable au Pinel ancien devrait cependant voir le jour.

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Le nombre de constructions pourrait baisser en 2019

La Fédération française du bâtiment (FFB) et son président Jacques Chanut redoutent une diminution du nombre de mises en chantier pour l’année 2019. En cause, la réduction des aides accordées par l’Etat aux particuliers, comme le PTZ, qui doit disparaître dans les zones détendues après 2019.

Ainsi, à Agen, Angers, Besançon, Carcassonne, Dax, Évreux, Monbazillac, Rodez ou encore Saint-Émilion, des communes rurales situées en zone B2 et C, il ne sera plus possible de bénéficier d’un prêt à taux zéro passé le 31 décembre 2019. Pour la FFB, qui a déjà obtenu du Gouvernement qu’il revoit sa copie concernant le crédit d’impôt (CITE) accordé pour le remplacement de fenêtres simple vitrage, l’espoir est grand de voir le PTZ prolongé dans les zones rurales. Plus précisément, la fédération souhaite une prorogation jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, en 2022.

– 0,5 %
Après une hausse mesurée de l’activité du bâtiment en 2017 et 2018 (+ 4,9 % et + 2,3 %), la FFB craint un ralentissement de la construction en France. Le dynamisme relatif du secteur pourrait en effet perdre environ 0,5 % en 2019, équivalent à 377 000 mises en chantier.

Pas d’extension du PTZ, mais un nouveau Pinel en faveur de l’habitat ancien

De son côté, l’exécutif, et notamment le Ministère chargé de la ville et du logement, porté par Julien Denormandie, se refuse à faire des promesses qu’il ne pourrait tenir. Pour l’heure, les actions se concentrent en faveur de l’ancien. 2019 devrait en effet accueillir un nouveau dispositif inspiré du Pinel, destiné à inciter les investisseurs à acheter, rénover, puis louer des logements dans les centres-villes anciens dégradés.

Du côté de la FFB, on s’étonne de la lenteur du marché de la rénovation énergétique incompatible avec les ambitions de l’Etat. Il faut dire que les Gouvernements successifs se sont fixés comme objectif de rénover quelque 500 000 logements chaque année. Un chiffre loin d’être atteint pour le moment.

Ce ralentissement impacte également durement l’emploi dans le secteur. Contre 50 000 emplois créés dans le bâtiment entre 2017 et 2018, l’année 2019 devrait permettre de faire naître à peine 5 000 postes.

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