Plus âgé mais également plus riche, si l’on en croit une étude publiée cette semaine par le courtier Meilleurtaux, voilà le visage que présenterait aujourd’hui l’emprunteur type par rapport à son homologue de 2004.
Au cours de ces dix dernières années, les prix de l’immobilier ont connu une envolée spectaculaire avant d’enregistrer la correction progressive que l’on peut actuellement observer. S’ils sont désormais engagés sur une pente descendante, les prix n’en demeure pas moins encore relativement élevés, modifiant par conséquent le profil des candidats à l’achat. Dans les colonnes du Parisien, Maël Bernier, la porte-parole du courtier, résume ainsi la situation : « l’acquéreur type en 2014 a 37,4 ans, il est relativement aisé, achète pour la première fois et, surtout, possède un gros apport personnel ».
Dans le détail, s’il voit son âge passer de 32 ans il y a 10 ans à un peu plus de 37 ans, les ménages souscrivant un prêt immobilier présentent un revenu mensuel avoisinant les 5200 euros (soit une hausse de près de 1000 euros par rapport à 2004). Une progression qui apparaît somme toute logique si l’on considère que le coût moyen d’un achat immobilier a, en 10 ans, très nettement évolué à la hausse (passant de 168 000 à 247 000 euros).
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