Le rachat de crédit : l’alternative pour financer ses travaux de rénovation énergétique

Le rachat de crédit est principalement utilisé par les ménages qui souhaitent simplifier la gestion de leur budget. À l’heure où les travaux de rénovation énergétique sont sur les lèvres de tous les propriétaires de passoires thermiques, c’est un tout autre avantage du regroupement de crédit qui s’avère particulièrement intéressant : la création d’une trésorerie supplémentaire. Le but ? Améliorer le DPE de son logement en entamant des travaux de rénovation énergétique, sans trop impacter son budget mensuel.

Assurance de prêt
  1. Accueil
  2. Actualités
  3. Assurance de prêt
  4. Le rachat de crédit : l’alternative pour financer ses travaux de rénovation énergétique

Regrouper ses prêts en ajoutant de la trésorerie pour financer ses travaux

Il est courant de se voir refuser un nouveau prêt travaux en ayant déjà un crédit immobilier en cours, surtout lorsque son niveau d’endettement dépasse 35 %. C’est dans ce contexte que le rachat de crédit se positionne comme étant une bonne alternative.

En effet, ce recours permet à l’emprunteur de réduire le montant de ses mensualités, d’améliorer son reste à vivre et de regagner en pouvoir d’achat. Autrement dit, un bon moyen d’assainir sa situation financière tout en obtenant une enveloppe budgétaire complémentaire.

À noter qu’il est indispensable d’évaluer au cas par cas la pertinence du rachat de crédit. Il convient notamment de déterminer si le montant du prêt envisagé est économiquement intéressant par rapport aux frais engendrés.

Cette enveloppe supplémentaire est accordée par les banques en même temps que le rachat de crédit. Son remboursement est souvent indolore pour les emprunteurs, puisqu’il est directement intégré aux mensualités. Cela se traduit généralement par une légère augmentation des paiements mensuels ou par un report du remboursement total avec l’ajout de mensualités à la fin de la période du prêt.

Les bonnes pratiques pour réussir son rachat de crédit

Avant de contracter un nouvel emprunt et ce, quel qu’il soit, il est judicieux de commencer ses démarches par une simulation, soit à l’aide d’un outil en ligne, soit directement auprès d’un professionnel du secteur. La première étape nécessite de fournir certaines informations, telles que : 

  • Le montant emprunté, 
  • Le coût des mensualités, 
  • Le capital restant, 
  • Etc. 

Cette étape permettra de poser les bases et de faire une première sélection des options les plus avantageuses. Dans un second temps, vient l’étape de la mise en concurrence. Certains simulateurs permettent de comparer rapidement les offres des différents établissements de crédit et organismes financiers.

Cette étape est d’ailleurs l’occasion d’analyser deux indicateurs clés : le taux d’intérêt nominal, ainsi que le taux annuel effectif global (TAEG). Pour information, le TAEG est un indicateur plus complet et donc plus intéressant à prendre en compte, car il englobe le taux annuel effectif d’assurance (TAEA), le taux nominal et les frais associés à la constitution du dossier.

Il est important de bien différencier la renégociation et le rachat de crédit. La renégociation consiste à revoir les termes d’un prêt en cours avec sa banque, tandis que le rachat implique de regrouper plusieurs emprunts en une seule démarche.

Focus sur ce que dit la législation en matière de crédit

Le prêt travaux peut prendre la forme d’un prêt personnel sans conditions ou d’un prêt spécifiquement destiné à la réalisation de travaux. Dans ce dernier cas, il doit strictement financer des opérations de construction, de rénovation, de décoration, d’agrandissement ou d’isolation. Selon la loi Lagarde du 1er juillet 2010, un prêt travaux est considéré comme un prêt à la consommation uniquement s’il ne dépasse pas 75 000 €. Au-delà, il est considéré comme un crédit immobilier.

De plus, la loi Lagarde a rendu possible de choisir un assureur autre que celui proposé par le prêteur pour son assurance emprunteur. À noter que cette loi concerne principalement les crédits à la consommation d’un montant compris entre 200 et 75 000 €. Sur le même sujet, la loi Hamon de 2014 autorise les emprunteurs à résilier leur assurance emprunteur dès le premier anniversaire du contrat. 

Autre point important : lors d’un prêt, notamment d’un prêt travaux, jusqu’à ce que les fonds ne soient débloqués, la banque ne peut exiger de paiement, quelle qu’en soit la nature. Cette règle fondamentale découle de la loi MURCEF, en vigueur depuis le 11 décembre 2001, qui réglemente les frais associés aux prêts consolidés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Estimez votre meilleur
taux immobilier

Nos conseillers vous aident à simuler
votre demande de financement

J'ai une question sur
le prêt immobilier