Près de 9 primo-accédants sur 10 contractent un prêt immobilier pour faire construire un logement

Reste que depuis plusieurs mois, le marché du neuf a été mis à mal par les incertitudes économiques, mais également par les élections municipales et la baisse du nombre de permis de construire accordés. En outre, 92 % des premières acquisitions dans le neuf sont financées grâce à un crédit immobilier. Or, les primo-accédants sont aussi les premières victimes, avec les ménages modestes, du durcissement des conditions qui permettent d’obtenir un prêt.
26 %Selon la Fédération française du bâtiment (FFB), en avril 2020, les primo-accédants représentaient 26 % des dossiers de crédits immobiliers acceptés contre 34 % un an plus tôt.
Pour rappel, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) souhaite que les opérations immobilières se limitent à un taux d’endettement strict de 33 % et que les prêts immobiliers ne dépassent pas 25 ans.
Fiscalité, frais de notaire en baisse : les avantages de l’immobilier neuf
Malgré la crise, 81 % des acheteurs d’un bien neuf n’envisagent pas de revoir leur budget à la baisse. Et pour 61 %, la construction concerne une maison individuelle, de préférence avec un extérieur. Il faut dire que l’immobilier neuf permet de s’affranchir des travaux et des problématiques d’aménagement propre à l’immobilier ancien. Cela permet également d’emménager rapidement dans un logement confortable, répondant aux dernières normes en matière de sécurité et de performance énergétique.
Autre avantage à choisir le neuf : la fiscalité. Le dispositif Pinel, prolongé jusqu’en 2022 permet par exemple de se constituer un patrimoine immobilier tout en louant pendant 6, 9 ou 12 ans à des locataires sous conditions de revenus. En contrepartie, l’investisseur locatif bénéficie jusqu’à 63 000 euros de réductions d’impôt.
Enfin, lors de l’achat, les frais d’acquisition (plus couramment appelés frais de notaire) sont de l’ordre de 2 à 3 % du montant du projet contre 7 à 8 % dans l’ancien.
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